Tous les deux ans est organisé le Terra Madre – Salon del Gusto, le plus grand rassemblement international dédié à la culture gastronomique avec plus de 7000 délégués, 1000 exposants, 300 sentinelles Slow Food et 500 communautés nourricières.
Initié par le mouvement Slow Food, cette manifestation met à l’honneur, pendant 4 jours, l’extraordinaire diversité et richesse de l’alimentation partout dans le monde, tout en sensibilisant aux enjeux à venir
Mediaquart’ a accompagné la délégation sénégalaise de Slow Food à la 12e édition de Terra Madre – Salon del Gusto en septembre dernier. Retour en photos et impressions de ces 4 jours d’échanges, de conférences et de découvertes gourmandes.
Qu’est ce que le Terra Madre – Salone del Gusto ?
Organisée par Slow Food, la région du Piémont et la ville de Turin, Terra Madre Salone del Gusto est une exposition gastronomique internationale qui se tient à Turin et réunit des producteurs de produits alimentaires et des artistes du monde entier.
Le réseau Terra Madre a été lancé en 2004 pour donner une visibilité aux acteurs de l’alimentation du monde entier dont la logique de production protège l’environnement et les Hommes. Le réseau réunit producteurs, pêcheurs, éleveurs, chefs, universitaires, jeunes, ONG et représentants des communautés locales œuvrant à établir, à la source, un système d’alimentation bon, propre et juste.
Food For Change la grande Thématique de la 12e édition
Food For Change, au slogan “l’avenir de la planète commence dans votre assiette” était la thématique principale! L’objectif, proposer, à travers différents programmes, des solutions à l’échelle locale et internationale pour vivre la nourriture comme un plaisir et prendre soin de notre planète. Pendant le salon, nous avons pu participer à des activités portées par Slow Fish, 10 000 jardin en Afrique, Slow Food Youth Network, ou l’Arche du Goût qui inventorie, depuis 1996, produits artisanaux, espèces végétales et races animales liés aux cultures, aux histoires et aux traditions.
Autochtones et migrants
Cette année, une partie du salon était consacrée aux peuples autochtones et aux migrants. Déjà contraints de quitter leurs terres, avec le sentiment d’être déracinés, en perte d’identité culturelle, soumis à la violence parfois, ces populations souffrent également de privations, notamment de nourriture. De plus, en partant, ils abandonnent une partie de leurs traditions et du savoir-faire ancestral. Des situations inacceptables et une dramatique perte pour la biodiversité.
Des jeunes ont également été appelé à témoigner sur leurs visions du futur et les défis qui les attendent.
Un petit mot du président sur les questions de la migration :
Un programme riche et varié qui appelle à la réflexion et à l’exploration du monde qui nous entoure, et plus particulièrement au respect de notre terre, pour qu’elle reste longtemps encore notre mère nourricière à tous !