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Des forêts nourricières contre la dégradation des terres

  • Alexia Spitzer
  • 2020-10-19
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Lancée en 2008, sous l’égide de l’Union africaine, la Grande muraille verte est un projet ambitieux visant la création d’un couloir de restauration écologique de 8000 kilomètres de long, traversant 11 pays (Du Sénégal à Djibouti en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l’Erythrée et l’Ethiopie).

Lundi dernier, un premier rapport sur l’état d’avancement de l’initiative a été publié, mettant en avant un certain nombre de chiffres encourageant, tels que 20 millions d’hectares de terres restaurés, 350 000 emplois crées, et près de 90 millions de dollars générés. Des résultats encourageants qui ne doivent pas faire perdre de vue les objectifs initiaux encore loin d’être atteints. Il est cependant important de noter que parmi les 11 pays, le Sénégal se distingue, non seulement par la création de la seule agence nationale en charge de mettre en place et suivre les projets (l’Agence Sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille – ASERGMV), mais surtout par l’efficacité et l’exemplarité de son engagement. Ainsi, le Sénégal, conscient de la perte de près de 40 000 hectares de forêts par an, a décidé de s’investir pleinement dans ce défi. 

Parmi les programmes de l’ASERGMV, le projet Toulou Keur, initiée par la direction des Écovillages, est en pleine expansion et se distingue en mettant l’accent sur la régénération du tissu forestier au profit de solutions alimentaires, sanitaires et communautaires. L’idée est de lutter contre la dégradation des terres et la déforestation en créant des forêts nourricières et médicinales afin d’apporter aux populations vivants à proximité, une autosuffisance alimentaire et médicinale, voire des revenus complémentaires par la vente d’excédents.

Concrètement, ces forêts comestibles sont de véritables unités agroécologiques, formées d’un petit poulailler au centre, entouré d’une centaines d’arbres et d’une plantation d’une soixantaine de légumes et de plantes, à partir de semences saines et non hybrides. Cet écosystème, construit à partir de matériaux locaux et recyclés, repose sur une organisation précise et maitrisée permettant de créer un microclimat et ainsi diminuer la consommation d’eau. La population est impliquée dans la mise en œuvre et le choix des plantes afin de faciliter leur appropriation et l’usage de ce nouveau mode de consommation. Autre avantage, les travaux d’installation sont très rapides (une dizaine de jours) et représentent un investissement faible.

Aujourd’hui, 3 sites ont été lancés à Fatick, Belvédère et Kedougou, (re)devenus des lieux de vies et de coopération entre les hommes, la faune et la flore. L’organisation vise la création de 1 000 sites à travers le Sénégal et la formation de 100 accompagnateurs afin de démultiplier les sites. Le projet devrait, à terme, mener à la création de 5 000 emplois directs et 10 000 emplois indirects. Pour aller plus loin, l’association souhaite créer une banque de semences pour l’approvisionnement d’urgence et préserver la biodiversité. 

Cette belle initiative est un exemple réussi de solutions locales et écologiques aussi bonnes pour les hommes que pour la nature, sur du long terme.

 

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